Sky-Watcher a renouvelé il y a quelques années sa gamme d'instruments en modifiant le design et quelques éléments mécaniques. La série dénommée Black Diamond, comprend des Dobson, réfracteurs, Newton et Maksutov. Au niveau des lunettes, les diamètres "classiques" : 80, 100 et 120mm sont conservés, hormis un changement de couleur (noire avec des incrustations blanches). Seul le porte-oculaire Crayford 50.8mm a subit des évolutions. La qualité optique d'un niveau élevé ravira plus d'un amateur ou débutant désirant s'offrir une lunette apochromatique de grand diamètre. Une lunette de 120mm récolte en effet 2.25x plus de lumière qu'une lunette de 80mm. La Sky-Watcher Black Diamond 120ED est idéale pour l'astrophotophotographie du ciel profond ou l'observation planétaire, solaire et des nébuleuses les plus brillantes.
Our Mission & Vision
Kepler's Platonic Solid Universe Model
Kepler entreprit de cartographier avec précision les orbites des planètes, en commençant par la plus difficile: Mars. Kepler était convaincu que l'univers était bien ordonné parce qu'il suivait les plans de Dieu. Ces plans pouvaient être lus par l'humanité, pensait Kepler, parce qu'ils étaient rationnels et fondés sur la logique des mathématiques et de la géométrie. Kepler croyait beaucoup à l'harmonie cosmique, qu'il prenait d'ailleurs au pied de la lettre, estimant qu'il existait une corrélation directe entre la Sainte Trinité du christianisme et les étoiles, le Soleil et ce que nous appelons aujourd'hui l'espace. Ce mélange de science et de vision divine n'était pas nouveau. Depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle (et même au-delà), il était courant que les astronomes soient également astrologues, et Kepler n'était pas différent (bien qu'il ait été la dernière figure importante de l'astronomie à pratiquer l'astrologie). Kepler "était obsédé par la précision numérique" (Burns, 160). Pour Kepler, il ne faisait aucun doute que Dieu était le mathématicien par excellence. Mais ce n'est pas parce que l'univers était et peut être expliqué mécaniquement que, pour Kepler (et d'autres), il n'y avait pas de cause divine, comme il l'explique ici dans ses propres mots: Mon but est de montrer que la machine céleste n'est pas comme une créature divine, mais comme une horloge (celui qui croit que l'horloge est animée attribue la gloire de l'artificier à l'œuvre), dans la mesure où presque toute la diversité des mouvements est causée par une force simple, magnétique et corporelle, de même que tous les mouvements d'une horloge sont causés par un poids très simple. Je montrerai aussi comment ce compte physique doit être rattaché aux mathématiques et à la géométrie. (Wootton, 485) Kepler était convaincu que c'était le Soleil qui gouvernait les orbites des planètes, en envoyant d'une manière ou d'une autre une force qui contrôlait précisément ces orbites observables. En 1600, après avoir pris connaissance des théories présentées dans On the Magnet de William Gilbert, Kepler pensait que ce pouvoir mystérieux que le Soleil exerçait sur les autres corps célestes pouvait s'apparenter au magnétisme (mais il ne dit pas qu'il s'agissait de magnétisme). La véritable réponse, nous le savons aujourd'hui, est la gravité, mais Kepler (qui savait que le Soleil tournait) était de toute façon plus préoccupé par le problème pratique et mathématiquement mesurable de la prédiction des orbites des planètes, dont la force pourrait être étudiée par lui-même ou par d'autres plus tard. Une autre idée clé de Kepler
Johannes Kepler
J ohannes Kepler naît dans une famille modeste de Weil der Stadt le 27 dé - cembre 1571. Son père, Heinrich Kepler, est mercenaire dans l’armée du duc de Wurtemberg. Sa mère Catherine est fille d’aubergiste ; elle fabrique occasionnellement des potions médicinales qui lui font une réputation de guérisseuse. Johannes est un garçon de faible constitution, né prématuré. À trois ans, il contracte une vérole qui manque l’emporter et lui laisse des séquelles sévères, dont une vue fortement affaiblie et des mains déformées. Les Kepler, d’obédience protestante lu - thérienne, vivent en paix au sein du catholique Saint-Empire romain germanique, sous le règne du tolérant Maximilien II. Ils déménagent en 1576 à Leonberg, près de Stuttgart, et y ouvrent une auberge. À neuf ans, le jeune Johannes s’émerveille avec son père de l’éclipse du 31 janvier 1580, et de l’apparente diminution de la taille de la lune quand elle passe devant le soleil. C’est une expérience qui le marque ; il y reviendra plus tard. Il fréquente à cette époque l’école latine de Leonberg. À partir de 1583, il entre au séminaire protestant d’Adelberg, et enfin au séminaire supérieur de Maulbronn